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 DEDICACE A MES OREILLES : Chronique

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          JOE JAMMER - BAD NEWS  : 1973  (Original UK)

              Ex Roadie de Led Zeppelin

J'ai découvert Joe JAMMER en lisant le dernier bouquin de Manoeuvre.

Je ne connaissais absolument pas ce musicien.

 

Joe JAMMER est américain et Roadie au début des années 70 de plusieurs groupes dont Led Zeppelin.

Il joue également de la guitare en temps perdu. Un jour, lors d'une tournée, Jimmy Page l'entend jouer et trouve son jeu et ses compositions particulièrement intéressantes.

Il lui propose de venir à Londres et lui donne les moyens d'enregistrer un album.

Joe JAMMER s'entoure alors de Reg ISIDORE qui a joué de la batterie dans la formation initiale de Robin TROWER. C’est une sacrée référence. Il engage également Tony STEVENS à la basse, alors membre du groupe anglais FOGHAT.

 

L'album s'intitule BAD NEWS et le résultat est plus qu’encourageant pour un débutant. BAD NEWS est un sacré bon disque, mélangeant Rock et Hard, avec quelques touches de Funk sur certains titres. Le son est monumental.

On croit rêver et se trouver par moments au milieu des sessions de PHYSICAL GRAFFITI.

Joe JAMMER chante et joue de la guitare. Au verso de la pochette, il remercie Jimmy et Charlotte, qui sont en fait Jimmy Page et sa femme d'alors Charlotte Martin, qui l'ont gentiment accueilli lors de son séjour à Londres.

 

Malgré cet excellent 1er disque, sa carrière ne parvient pas à décoller, et c’est la mort dans l’âme qu’il doit renoncer à prolonger son groupe.

Après BAD NEWS, il devient musicien de Julien Clerc et il joue d’ailleurs sur pas mal d'albums du français fin des 70's et début des 80's sous son vrai nom.

Il est très difficile d’acquérir BAD NEWS sur le marché d’occasion. Il n’est sorti qu’en pressage anglais.

Le son est vraiment excellent et il y a de très bons titres sur la face 1 comme le très funky YOU CAN’T HIDE IT, les rocks bien lourds ON THE OTHER SIDE et I’M SORRY.

La face 2 est encore de meilleure qualité avec IN THE CITY, MISSED MY TRAIN et surtout l’incandescent YOUR HURTING ME.

Mais c’est le dernier morceau, RISING SUN qui remporte la timbale. C’est une variation s’étirant sur presque 7 minutes autour du thème "House Of The Rising Sun", dont la  longue intro à la guitare slide est particulièrement jouissive.

En fait ce qui manque à cet album, c’est un Hit. Sans ça, il était impossible de percer dans les 70’s.

Dommage.

 

La pochette est en plus très réussie, ce qui ne gâte rien.

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